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RESULTATS

01. Analyses descriptives

La préparation des données est essentielle dans notre analyse statistique. Nous avons anonymisé les données en supprimant les informations personnelles et nettoyé les erreurs, les valeurs aberrantes et les données manquantes.

Chaque participant a été évalué sur 120 points pour les cinq dimensions du Big Five et a reçu des scores pour les biais cognitifs (1 point pour un biais manifeste, 0.5 pour une tendance, 0 sinon). Nous avons attribué un code unique à chaque participant pour représenter ces scores.

Nous avons créé un tableau croisant les biais cognitifs et les traits de personnalité, pondérant les valeurs pour obtenir des scores normalisés. Ces étapes garantissent des analyses fiables et pertinentes, permettant d'explorer les relations entre les biais cognitifs et les traits de personnalité.

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02. Résultats

0.2.1 Matrice de corrélation

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La matrice de corrélation obtenue révèle plusieurs relations intéressantes entre les traits de personnalité, le sexe, l'âge et les biais cognitifs :

  • Biais de confirmation : Une légère corrélation positive a été observée avec le névrosisme (r = 0.18) et une corrélation négative avec la convivialité (r = -0.30). Cela suggère que les personnes névrosées sont légèrement plus susceptibles de tomber dans le biais de confirmation, tandis que celles qui sont plus conviviales le sont moins.

  • Biais d'Ancrage : Ce biais montre une corrélation négative notable avec la convivialité (r = -0.30), indiquant que les personnes moins conviviales sont plus susceptibles de tomber dans le biais d'ancrage. Une corrélation positive avec le sexe (r = 0.24) suggère que les femmes sont légèrement plus susceptibles de manifester ce biais.

  • Biais de Disponibilité : Une forte corrélation positive avec le névrosisme (r = 0.49) indique que les personnes névrosées sont beaucoup plus susceptibles d'être influencées par des informations facilement disponibles. Il y a également une corrélation négative avec l'âge (r = -0.31), suggérant que les individus plus jeunes sont plus susceptibles de ce biais.

  • Biais de Cadrage : Une corrélation positive modérée avec l'ouverture d'esprit (r = 0.33) et une négative avec l'extraversion (r = -0.32) indique que les personnes plus ouvertes d'esprit sont plus vulnérables au biais de cadrage, tandis que les extraverties le sont moins.

  • Biais de Dunning-Kruger : Ce biais présente une corrélation négative avec la conscience (r = -0.37), indiquant que les personnes consciencieuses sont moins susceptibles de surestimer leurs capacités.

  • Biais de Négativité : Une forte corrélation positive avec le névrosisme (r = 0.41) suggère que les personnes névrosées sont plus enclines à se souvenir et valoriser des souvenirs négatifs.

  • Effet Barnum : Aucune corrélation notable n'est observée pour l'effet Barnum, indiquant une distribution homogène de ce biais parmi les différents traits de personnalité, sexe et âge.

 

    Ces analyses montrent que certains traits de personnalité, ainsi que des facteurs démographiques comme le sexe et l'âge, sont étroitement liés à la susceptibilité aux biais cognitifs. Ces résultats fournissent des informations précieuses pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents des décisions humaines et pourraient être utilisés pour développer des stratégies afin de minimiser l'impact des biais cognitifs dans divers contextes.

0.2.2 Cercle des corrélations

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       Les données comprenaient des mesures de personnalité (névrosisme, extraversion, ouverture d'esprit, convivialité, conscience) et des scores sur divers biais cognitifs (confirmation, ancrage, disponibilité, cadrage, Dunning-Kruger, négativité, effet Barnum). Les deux premières composantes principales, PC1 et PC2, ont été retenues pour l'analyse, car elles expliquent la majeure partie de la variance totale.

     Le cercle des corrélations montre la projection des variables d'origine dans le plan formé par les deux premières composantes principales. Les variables qui sont proches l'une de l'autre dans ce plan sont corrélées positivement, tandis que les variables qui forment un angle droit sont peu ou pas corrélées. Les variables situées à l'opposé l'une de l'autre sur le cercle sont corrélées négativement.

  • Névrosisme : La variable "névrosisme" est fortement corrélée avec la première composante principale (PC1), indiquant qu'elle contribue de manière significative à la variance expliquée par cette composante. Elle est également corrélée positivement avec les biais de disponibilité, de cadrage et de négativité, ce qui suggère que les personnes névrosées sont plus susceptibles de manifester ces biais cognitifs.

  • Extraversion et Convivialité : Ces deux traits de personnalité sont corrélés négativement avec les biais de confirmation et d'ancrage, indiquant que les personnes extraverties et conviviales sont moins susceptibles de tomber dans ces biais.

  • Ouverture d'Esprit : Ce trait est positivement corrélé avec le biais de cadrage, suggérant que les personnes ouvertes d'esprit sont plus susceptibles d'être influencées par la manière dont les informations sont présentées.

  • Conscience : La conscience est située à l'opposé du biais de Dunning-Kruger, indiquant une corrélation négative. Cela suggère que les personnes consciencieuses sont moins susceptibles de surestimer leurs compétences.

  • Biais de Confirmation et d'Ancrage : Ces deux biais sont situés proches l'un de l'autre sur le cercle des corrélations, suggérant qu'ils sont corrélés positivement et qu'ils partagent des similitudes en termes de mécanismes cognitifs sous-jacents.

  • Effet Barnum : L'effet Barnum est situé loin des autres biais et traits de personnalité, suggérant qu'il est relativement indépendant des autres variables mesurées dans cette étude.

     Le cercle des corrélations fournit une visualisation claire des relations complexes entre les traits de personnalité et les biais cognitifs. Les résultats indiquent que certains traits de personnalité sont associés à une susceptibilité accrue à certains biais cognitifs, tandis que d'autres traits semblent offrir une certaine protection contre ces biais. Ces conclusions peuvent être utiles pour développer des stratégies d'intervention visant à réduire l'impact des biais cognitifs dans divers contextes.

03. Conclusion

Perspectives futures :

- Elargissement de l'échantillon

- Exploration d'autres variables telles que les expériences de vie et les contextes culturels

Applications potentielles :

- Développer des interventions ciblées visant à minimiser l'impact des biais cognitifs

- Sensibiliser les professionnels aux biais dans la prise de décision

- Dans le domaine de l'IA, comprendre les biais cognitifs peut aider à concevoir des systèmes plus robustes et équitables

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